Comment les groupes marginalisés utilisent Twitter pour faire avancer les contre-récits, prévenir les dérives politiques et construire divers réseaux de dissidence.

Le pouvoir de l'activisme du hashtag est devenu clair en 2011, lorsque #IranElection a servi d'outil d'organisation pour les Iraniens protestant contre une élection contestée et a offert à un public mondial un siège au premier rang pour une révolution naissante. Depuis lors, les militants ont utilisé une variété de hashtags, notamment #JusticeForTrayvon, #BlackLivesMatter, #YesAllWomen et #MeToo pour défendre, mobiliser et communiquer. Dans ce livre, Sarah Jackson, Moya Bailey et Brooke Foucault Welles explorent comment et pourquoi Twitter est devenu une plate-forme importante pour les populations historiquement privées de leurs droits, notamment les Noirs américains, les femmes et les personnes transgenres. Ils montrent comment des groupes marginalisés, longtemps exclus des espaces médiatiques d'élite, ont utilisé les hashtags Twitter pour faire avancer les contre-récits, anticiper les dérives politiques et construire divers réseaux de dissidence.

Les auteurs décrivent comment des hashtags tels que #MeToo, #SurvivorPrivilege et #WhyIStayed ont remis en question la compréhension conventionnelle de la violence sexiste ; examinez les voix et les récits du féminisme noir activés par #FastTailedGirls, #YouOKSis et #SayHerName ; et explorez la création et l'utilisation de #GirlsLikeUs, un réseau de femmes transgenres. Ils enquêtent sur les signatures numériques du "nouveau mouvement des droits civiques" - l'activisme en ligne, la narration et la construction de stratégies qui ont préparé le terrain pour #BlackLivesMatter - et racontent la propagation des hashtags de justice raciale après le meurtre de Michael Brown à Ferguson, Missouri , et d'autres incidents très médiatisés de meurtres par la police. Enfin, ils considèrent le hashtag créé par des alliés, notamment #AllMenCan et #CrimingWhileWhite.